
La repentance【T】(Vincent Bonfils)
• Series: cultiver Sa Présence
Transcription du message* ⬇️⬇️⬇️ (Show More) Voilà, bienvenue ici. On a été bénis dans ce temps de louanges. Moi, j'ai été vraiment béni. Merci beaucoup. Et je m'attends vraiment à Dieu. Avant de commencer, j'aimerais qu'on puisse applaudir quelqu'un d'autre de la famille, c'est Cathy, qui est là. Je vais vous dire pourquoi. N'applaudissez pas tout de suite. Mais on a eu deux jours de conférence et jusqu'à, je ne sais pas quelle heure j'ai dû partir hier, ça devait être 22h30 peut-être. Et puis, vous avez remarqué que ce matin, la salle était toute propre, toute bien rangée parce qu'elle est venue après cette heure-là. Je ne sais pas à quelle heure exactement pendant la nuit, mais elle a tout rangé, tout poussé, tout nettoyé pour nous ce matin. Je vous propose un tonnerre d'applaudissements pour Cathy. (Applaudissements) Amen, merci beaucoup. Hallelujah, il y a tellement de personnes qu'on ne voit pas, qui servent là, derrière et qui sont là pour nous, pour nous bénir. Merci à chacun et à chacune d'être là. Ce matin, je vais poursuivre le thème que j'ai donné pour cette année, cultiver sa présence. Cultiver sa présence, on a vu ça il y a quelques semaines en arrière où j'ai dit pour cultiver sa présence, on a besoin d'un cœur d'adoration. Ne cherchez pas le PowerPoint, je n'en ai pas fait ce matin non plus, mais comme ça, je m'attends à ce qu'il y ait toute la liberté du Saint-Esprit aussi pour guider ce moment. Amen. Donc, on a vu que cultiver sa présence, c'est bien sûr par l'adoration et on l'a fait ce matin, alors qu'on a adoré, on l'a fait ce week-end, pendant tout ce week-end, pendant la conférence qu'on a eue, on a adoré le Seigneur et sa présence était là. On l'a vu avec le culte ensuite, avec l'hospitalité, vous savez, s'accueillir les uns les autres, s'aimer les uns les autres, ça contribue aussi à ce que sa présence vienne parce que nous reflétons Christ, nous sommes des petits Christ et quand on est ensemble, il y a quelque chose de sa lumière qui brille fort. Amen. Et on a besoin de s'accueillir les uns les autres. Il y en a qui ont pratiqué ça, l'hospitalité ? Il y en a un par là ? Il y en a d'autres ? Oui ? Amen. C'est important et je vous active encore avec ça. Pratiquons encore cette hospitalité, aimons-nous, accueillons-nous, invitons-nous à boire un café, prenons du temps ensemble pour se connaître et pour s'aimer. On a vu aussi pendant ce week-end que la pratique des dons spirituels, prophétiques, tout ça, bien sûr, ça accueille sa présence parce que les manifestations surnaturelles, l'orateur disait qu'on voudrait que le surnaturel de Dieu soit le naturel de chaque jour et bien sûr, on a besoin de cela, on a besoin de sa vie. Ce matin, j'aimerais apporter un autre aspect, peut-être que vous allez le trouver étonnant, mais qui me touche vraiment et qui parle de sa présence. On a chanté tout à l'heure, j'ai noté ces mots qui m'ont touché, « Tu fais toutes choses nouvelles, prêtes à éclore. » Elles sont prêtes à éclore. Je crois qu'il y a des choses qui sont prêtes à éclore pour ce matin. Je crois que Dieu va faire des choses nouvelles dans ta vie ce matin. Amen. Et je crois qu'il y a des choses qui sont prêtes à éclore et on a besoin de s'attendre à les voir. Ce matin, je vais parler d'un mot qui est l'un des mots les plus importants de la Bible et je crois, avec honte, je réfléchissais quand j'étais à la maison, je crois que je n'ai jamais vraiment prêché un thème entier sur ce mot-là, mais j'ai vraiment à cœur de prêcher là-dessus et je sais que c'est une clé pour accueillir sa présence. Ce mot, c'est la repentance. La repentance. Et je ne sais pas ce que ça vous évoque, mais parfois, on a une bien piètre idée, notion de ce que ça veut dire que la repentance. Et surtout, nous, chrétiens évangéliques, j'ai l'impression qu'on ne sait pas trop ce que c'est que la repentance. C'est un truc un peu vague, un peu flou comme ça, mais c'est important de comprendre. Je crois que c'est un des mots les plus importants de la Bible. Vous savez pourquoi ? Parce que c'est une question de vie ou de mort. C'est un mot qui détermine notre destination éternelle. Et on a tous besoin, un jour au moins, de se repentir. Vous êtes toujours avec moi ? Et si on ne se repent pas, on ne pourra pas vivre notre destinée éternelle. Dans Jean 16.8 Jésus dit « Quand il sera venu le Saint-Esprit, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. » Et ce n'est pas moi qui peux vous conduire à la repentance. Ce n'est personne, par ces petites phrases, qui peut vous conduire à la repentance. Oui, c'est le Saint-Esprit seul qui peut produire en nous cette repentance. Mais je sais que des fois, le Saint-Esprit parle et nous, on résiste à la voix du Saint-Esprit. Est-ce que vous êtes d'accord de vous laisser toucher par l'Esprit de Dieu aujourd'hui ? Parce qu'il est là et je crois qu'il veut opérer une œuvre de repentance au mieux de nous. Vous savez, on parle du salut par la foi ou parce que Dieu nous aime ou parce que Dieu est bon. Et tout ça, c'est vrai, on l'a chanté. Dieu est bon, il nous accueille, il nous ouvre les bras. Et peut-être ce matin, tu as fait cette démarche sincère et profonde et réelle dans ton cœur quand il y a eu ces chants où tu as dit « Mais oui, je viens vers toi Seigneur parce que tu m'accueilles. » Et ça, c'est bon et Dieu t'accueille quand tu fais cela. Dieu reçoit ton cœur, ton cœur d'amour vers lui parce que Dieu est bon. Il est bon, il est plein d'amour et il aime quand tu t'approches de lui. Mais la foi seule ne suffit pas. Pour être sauvé, nous avons besoin de la foi plus d'une réelle et profonde repentance. Je discutais avec une amie pasteur, ce n'est pas Edith, c'est une autre amie pasteur retraitée il y a quelques semaines. Et elle me disait « Tu sais Vincent, souvent les chrétiens sont mal nés. » Ceux qui la connaissent peut-être la reconnaîtront. Les chrétiens souvent sont mal nés parce qu'ils ne naissent pas vraiment de nouveau, parce qu'ils n'ont pas fait l'étape quelque part, sous-entendu, d'une vraie et d'une profonde, ils n'ont pas vécu une profonde repentance. Et j'aimerais vous permettre de le faire et de le vivre aujourd'hui si vous ne l'avez jamais encore fait. Si tu n'as pas compris ce mot, peut-être bien que ta destination c'est l'enfer. Et je ne veux pas te faire peur aujourd'hui, ce n'est pas le but. Mais la Bible dit cela. La Bible dit que pour aller avec Dieu, on a besoin de croire en lui et d'avoir cette repentance sur nos fautes, sur nos péchés. Vous allez comprendre au fur et à mesure. J'aimerais encore vous dire, on a parlé hier aussi de réveil spirituel. Et moi, je relis plein de choses sur les réveils spirituels en ce moment parce que cela me travaille et surtout parce que je vais bientôt donner un enseignement là-dessus. Bref, à côté. Donc, ce que je réalise, c'est que chaque réveil prend sa source dans une repentance. Le théâtre sacré des Cévennes, peut-être vous avez lu ce livre, ce qui s'est passé dans les Cévennes, ce réveil des Cévennes en 1685 jusqu'à 1720, quelque chose comme cela. Dans cet endroit-là, il y avait des gens qui prêchaient pendant des heures sur la repentance et les autres pleuraient dans leur péché et venaient se tourner vers Dieu. C'est possible, cela ? Est-ce que quelqu'un a déjà entendu plusieurs fois pendant la même semaine des prédications sur la repentance de plusieurs heures ? Probablement pas, mais c'est ce qui se passait à cette époque-là. Et vous savez quoi ? C'était des prédications spontanées, ce n'étaient pas des gens qui avaient comme moi pris des notes, fait des recherches, c'était des choses spontanées, que l'esprit conduisait la puissance du Saint-Esprit tombait sur des gens qui ne savaient même pas lire et qui citaient des passages entiers de la Bible pour déclarer des paroles de repentance pour que d'autres se tournent vers Dieu. Et c'est ce qui se passait, c'est attesté. Je vous ai cité le livre « Le théâtre sacré des Cévennes » parce que c'est un journaliste, ce n'est même pas un chrétien, c'est un journaliste de l'époque qui a pris sous serment les témoignages de personnes de l'époque pour savoir ce qui se passait. Et c'est tellement précieux qu'on ait ce document aujourd'hui, par exemple. Une des premières fois où on a fait un des camps d'enfants et où on aspirait tellement, vous savez, avec les moniteurs, on aspirait à ce qu'il y ait un réveil parmi les enfants. C'est peut-être un peu abusé de dire un réveil, mais on aspirait à ce qu'il y ait des manifestations de Dieu fortes au milieu de nous avec les enfants. Et on priait pour ça, mais on ne l'avait jamais vu encore. Et la première fois qu'il s'est passé quelque chose, il y a eu une jeune femme, une jeune fille, pardon, c'était une fille à l'époque, maintenant c'est une jeune femme, elle est toujours dans l'église, qui a commencé à pleurer toutes les larmes de son corps. Mais non seulement elle pleurait, mais elle commençait à dire « Seigneur, pardon ! » Une fille, une fillette de 10 ans, qui a commencé à prier et à pleurer toutes les larmes de son corps, en demandant pardon à Dieu. Je ne sais pas exactement pourquoi, sincèrement, je n'étais pas en train d'écouter ce qu'elle demandait pardon à Dieu, mais elle, elle était touchée dans son cœur, et ça a amené vraiment un mouvement, et tout d'un coup, il y a tout un groupe de filles, toutes les copines qui étaient autour, qui ont commencé toutes à prier et toutes à pleurer sur leur péché. Et les moniteurs, ils étaient là et aussi ils pleuraient, et c'était tout d'un coup tout le chalet là où on était, était rempli de l'appréhension de Dieu et de gens qui pleuraient sur leur péché. Il y avait des ministères mouchoirs. C'est vrai ! Il y avait des enfants, une fois qu'ils avaient bien pleuré, tout d'un coup, ils s'étaient comme ressaisis, ils avaient pris des paquets de mouchoirs, et ils distribuaient les mouchoirs, et il y avait des ministères poubelles à mouchoirs. Il y en avait d'autres qui passaient avec des poubelles, je ne vous blague pas, il y avait une poubelle au moins grande comme ça, elle était remplie à déborder de mouchoirs. Usé donc ! Il y en a qui étaient là, qui c'est qui se rappelle ? Hallelujah ! Mais quel moment glorieux ! C'était un des moments les plus glorieux de ma vie que j'ai vécu là. Et vous savez, ça on ne peut pas le provoquer, c'est seulement le Saint-Esprit qui touche les cœurs, mais je veux vous dire, on a besoin. Et si tu n'as jamais vécu ça, tu as besoin de vivre ça. John Wesley, le réveil, vous avez peut-être entendu parler de ça, le réveil du 18e siècle, c'est 1740 et plus, ça a amené tout un mouvement de sanctification, où les gens se sont tournés en accueillant la parole de Dieu, mais ils ont dit "mais on veut faire plus place". À l'époque, il n'y avait pas encore le réveil de Pentecôte, il n'y avait pas encore les baptêmes du Saint-Esprit qui avaient été expérimentés comme on les connaît aujourd'hui. Mais ce mouvement de sanctification, ce mouvement où il y a des gens qui ont commencé à pleurer sur leur péché, à s'attendre à Dieu de tout leur cœur, ça a amené une vague de l'esprit qui a suivi. Evan Roberts, en Angleterre, vous avez entendu parler ? Tout ce réveil du Pays de Galles, connu sous le nom du réveil du Pays de Galles par exemple, où Finney, Finney encore un petit peu avant, et bien tous ces réveils successifs qui sont venus, c'est aussi parce qu'ils ont pris naissance dans des cœurs qui cherchaient Dieu et qui se repentaient. Je crois que si on veut accueillir la présence de Dieu, si on veut vraiment accueillir la gloire de Dieu au milieu de nous, on a besoin de recomprendre, de redécouvrir qu'est-ce que ça veut dire que de se repentir devant Dieu. Vous êtes toujours avec moi ? Amen. Jésus a dit dans Matthieu 4, 17, « Repentez-vous car le royaume de Dieu est proche. » Qui c'est qui veut voir le royaume de Dieu sur cette terre ? Ce royaume puissant, agissant, qui nous dépasse. « Repentez-vous car le royaume de Dieu est proche. » Hallelujah. C'est le premier message de l'évangile. Vous avez remarqué ? La première prédication, c'est quoi ? C'est « Croyez ». C'est « Aimez-vous ». La première prédication qui est notée de manière répétée, « Repentez-vous ». C'est Jean-Baptiste. « Repentez-vous ». Et il prêchait le baptême de la repentance. Et puis après, la première prédication de Jésus, c'était quoi ? « Aimez-vous ? » Je vais vous lire. Marc 1.15 : « Repentez-vous et croyez. » « Repentez-vous ». La deuxième fois où c'est cité, c'est Matthieu 4.17. Ça dit ceci. « Dès le commencement, » en parlant de Jésus, « Dès le commencement, il commença à prêcher. Repentez-vous. » « Dès le commencement, il commença à prêcher. Repentez-vous. » Ça, c'est le message. Ça, c'est le cœur de ce que Jésus voulait transmettre. Pierre, à la Pentecôte, acte 2, vous savez, il fait tout un premier discours, une première prédication sous l'onction du Saint-Esprit. Et puis les gens viennent le voir et disent « Mais qu'est-ce qu'on doit faire ? » Il dit « Repentez-vous et faites-vous baptiser. Et après, vous serez remplis du Saint-Esprit. » Hallelujah. La définition de ce mot « repentance » on trouve ces mots en grec et en hébreu, bien sûr. La partie grecque de ce mot dit, vous connaissez certainement ça, peut-être, « metanoia ». Ça veut dire à la fois avoir une tristesse sur notre péché, éprouver un dégoût de notre péché. Et en même temps, ça veut dire aussi un profond changement de mentalité, une profonde transformation de mentalité et d'action aussi. Lié à notre pensée. Un profond changement qui s'opère. Et puis le mot hébreu a une autre définition, ça fait référence à, vous savez, j'allais par mon propre chemin, j'allais dans cette direction, sur ma voie, mais tout d'un coup je réalise, non, je dois aller sur la voie de Dieu, alors je change de chemin. C'est souvent l'image qu'on applique à la conversion, mais c'est ça, j'allais par mon propre chemin, mais je change de chemin et je vais maintenant, je fais demi-tour et je vais sur le chemin de Dieu. Amen. Je vous laisse une image, c'est comme si vous allez en voiture et vous roulez à fond et vous allez tout droit vers un précipice. Et tout d'un coup, vous prenez conscience que vous allez dans le précipice. Et qu'est-ce que vous faites ? Vous prenez une décision et cette décision, c'est vous pilez les freins avec la voiture et vous arrêtez. Mais après, qu'est-ce que vous avez besoin de faire ? Hein ? Hop, et repartir, demi-tour et repartir. Sinon, si vous repartez après avoir freiné, vous allez quand même aller dans le précipice. On a besoin de comprendre son péché, de prendre une décision, de confesser son péché et de changer dans notre vie et de faire demi-tour. Tout homme et toute femme a besoin de se repentir. Dans la Bible, ça nous dit que tous ont péché et que tous sont privés de la glorieuse présence de Dieu. Ça nous dit aussi dans Romains 6.23 que le salaire du péché, c'est la mort. Ce n'est pas la mort physique seulement, mais c'est surtout la mort éternelle, la mort pour toujours. C'est ça l'enfer. Et ça, c'est le salaire du péché. Et à moins de se repentir, c'est la direction. Jésus parle d'une histoire que peut-être vous n'avez pas fait attention, c'est une petite histoire en passant comme ça dans la Bible, c'est un fait divers de journal. Vous savez, on aime bien des fois, on regarde les informations à la télé. C'était la télé, le Radio Tam Tam de l'époque, les disciples viennent voir Jésus et disent d'y voir. Tu as entendu parler de cette histoire ? Les Galiléens, tu as entendu parler Jésus ? Ils ont tous été massacrés par les Romains. Là Pilate a donné l'ordre de les massacrer. Vous vous rappelez cette histoire ? Et là, il dit, mais pourtant, c'était des hommes pieux. C'était des bons Juifs qui aimaient Dieu. Ils étaient en train de faire un sacrifice pour Dieu. C'était des religieux qui étaient en train d'accomplir un acte religieux. Mais c'est dit que les Romains sont arrivés pendant qu'ils offraient les sacrifices. Ils les ont tués, trucidés sur place et que leur propre sang s'est mêlé au sang de leur sacrifice. C'est gore. Mais c'était des gens qui étaient bien, qui étaient religieux, qui faisaient quelque chose de bon pour Dieu. Et pourtant, ils ont été tués là. Et regardez la déclaration de Jésus. Je vous le dis, si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Donc Jésus dit oui, c'est vrai, c'est triste. C'est un fait divers, ils sont morts. Mais moi, je profite de vous dire, repentez-vous, vraiment. Sinon, vous périrez aussi. Hallelujah. Nous voyons une histoire que Jésus donne, c'est la parabole du fils. Et vous savez, dans cette histoire, il y a ce fils qui dit à son père, écoute, maintenant, papa, je veux prendre l'argent qui me revient et je veux me tirer de la maison. C'est le plus jeune. Et le père, il le laisse partir, vous connaissez pour la plupart bien cette histoire, mais je voudrais la dire pour ceux qui ne la connaissent pas. Et le père, il laisse partir son fils. Il partage son héritage, je ne vais pas rentrer en détail, et puis il donne la part à son fils. Et le fils, il s'est dit, liberté ! Et il part. Et il flambe tout cet argent. Il le dépense n'importe comment, probablement, avec des choses qui ne glorifient pas Dieu. Et il est là, alors qu'il est loin, alors qu'il est loin de Dieu, eh bien, tout d'un coup, il n'a plus d'argent. Il y a une famine et il n'a plus d'argent. Et il s'est dit ceci, il est revenu en lui-même. Il a été obligé, j'ai oublié de dire, il n'a plus d'argent et il a commencé à aller trouver, comme il pouvait, du travail. Il est devenu esclave des gens de cet endroit-là. Il est devenu à servir, pire que tout, à nourrir des cochons. Il est venu vraiment dans un pire endroit. Il est devenu esclave de cet endroit qui était censé lui apporter l'abondance, la liberté, la joie. Il s'est retrouvé dans la boue, esclave. Et il s'est dit qu'il a commencé à réfléchir en lui-même. C'est la première étape de la repentance. Il a commencé à réfléchir, à rentrer en lui-même. Il a fait le point. Et peut-être aujourd'hui, tu as besoin de faire le point. Tu en es où dans ta vie ? Peut-être tu rêvais de liberté. Peut-être tu t'es dit, la liberté, c'est faire ce que je veux, comme je veux. Mais peut-être que finalement, tu es devenu toi aussi esclave. Et peut-être que tu te sens un peu dans la boue là. Et peut-être alors que tu es là et que tu es en train de réfléchir, tu te dis, mais il y a un père quelque part qui était bon. Et ce jeune-là, il est là, il réfléchit, il dit, mais il y a mon père, il était bon en fait. Je me rappelle, il y avait une abondance dans sa maison. Il était bon, alors voilà ce que je vais faire. Voilà ce qu'il dit. Voilà ce que je vais faire, je vais retourner vers mon père. Et il dit ceci, je vais dire à mon père, père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Et la repentance, c'est déjà comprendre que notre vie, il y a un autre mot que je viens de dire qui est important, qui a du péché. C'est la compréhension que dans notre vie, il y a quelque chose qui ne glorifie pas Dieu, quelque chose qui s'appelle le péché. Et ce jeune-là, cet homme qui est là, il reconnaît tout d'un coup, il comprend que c'est ça le problème. Et il décide de retourner vers son père. Vous savez, dans la Bible, c'est dit qu'il y a deux sortes de tristesse. Il y a une tristesse qui vient du cœur de Dieu et puis il y a une tristesse qui vient de l'ennemi, qui vient nous écraser. Je ne suis pas en train de t'écraser et mon cœur, vraiment, c'est que ce soit Dieu qui te parle. Mais je crois, si c'est la tristesse qui vient de Dieu, qui t'envahit maintenant, une tristesse qui te dit « Change, reviens à moi, laisse le travail de cette tristesse se faire. » Si c'est l'ennemi qui t'écrase, c'est facile à savoir, parce que c'est une tristesse qui t'apporte une culpabilité, un poids, et qui te dit « Ah, t'es pas beau, t'es pas bon, t'es pourri, tu seras toujours comme ça. » Des paroles d'accusation, c'est l'ennemi. Mais la parole de Dieu, elle te conduit à un changement. C'est une accusation parfois dans notre cœur, parce que notre cœur peut nous accuser, mais c'est une accusation qui nous tourne vers Dieu, qui nous pousse vers Dieu. Et cette accusation, peut-être, elle est là dans ton cœur en ce moment, mais elle est bonne. Et Dieu te dit « Change, mon fils, change ma fille, reviens à moi. » Vous savez, quand je me suis converti, je n'ai pas compris tout ça. Je me rappelle, je suis allé voir mon pasteur, j'avais dit « Pasteur, comment on devient chrétien ? » Il m'avait dit « Si tu crois que Jésus est mort, qu'il est ressuscité. » Et puis, ça ne m'a pas vraiment convaincu tout ça. Je le savais déjà quelque part dans ma tête. Mais j'avais quand même envie de suivre Jésus, donc j'ai quand même suivi Jésus. Je me suis fait baptiser. Mais c'est plusieurs années plus tard, en regardant un film à la télévision, et le héros du film s'appelait Vincent. Dans le film, je ne me rappelle même plus le titre. Mais il avait fait un truc vis-à-vis de son frère, dans le film. Et tout d'un coup, l'esprit de repentance m'a saisi. Il m'a montré la noirceur de mon cœur. Et j'ai commencé à pleurer. Et à pleurer, et à pleurer, et je ne pouvais plus m'arrêter. Et j'étais comme ça, Carole, vous pourrez le dire, elle est avec les ados aujourd'hui, mais j'étais derrière le canapé du salon. Vous savez, on habitait un endroit sous les toits, donc il y avait le toit qui penchait, puis le canapé qui collait contre le toit. Moi, j'étais dans le trou entre le toit et le canapé. Je t'ai collé derrière, et je suis resté peut-être deux heures là, ou je ne sais pas combien de temps. Je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. Et je sentais le Saint-Esprit, et qu'il me montrait ma noirceur, et moi qui venais à lui, et qu'il m'accueillait en même temps, que j'étais dégoûté de ce péché en même temps. Il me faisait du bien quelque part, et il me mettait sa main sur mon épaule. Et je prie que chacun de nous puisse arriver à vivre cela quand c'est nécessaire. Mais il y a au moins une fois où c'est nécessaire, et je crois que c'est nécessaire plus qu'une fois. Hallelujah. La Bible nous dit que c'est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance. Et vous savez, dans cette histoire, on voit ce fils, comme je l'ai dit, qui savait que son père était bon. Et on voit beaucoup d'autres histoires où on voit comme ça. C'est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance. C'est son amour. Mais ensuite, à besoin, pour preuve de cette repentance, de faire demi-tour. Et ce fils, qu'est-ce qu'il a fait ? Il est revenu en lui-même. Il a réfléchi. Il a compris que c'était du péché. Il a demandé pardon. Il a confessé avec sa bouche. Il a dit « Je dirai ». C'est important de confesser la confession, c'est quand on dit avec sa bouche. Dieu sait toutes choses, mais il aime entendre notre bouche. Et il est allé dire, confesser son péché. Et ensuite, qu'est-ce qu'il a fait ? Il a fait demi-tour. Il a pris ses clics et ses claques, il a tout laissé là, sur place. Et il a dit « J'irai vers mon père ». Il s'est levé et il a fait demi-tour pour aller vers son père. Et vous connaissez l'histoire. Le père n'était pas en train de bosser, il n'était pas trop occupé aux affaires de son domaine. Il n'a pas dû le chercher pendant trois heures pour savoir où était son père quand il est rentré vers la maison. « Tiens, t'as pas vu papa, il est où ? Ah, il est dans les champs là-bas, derrière le cinquième mouton. » Non ! Il n'a pas dû faire ça, pourquoi ? Parce que le père, il était là. Et c'est dit que depuis son départ, le père, il pleurait. Le père, il espérait. Le père, il attendait sur le chemin. Il scrutait l'horizon. « Mon fils qui est perdu, reviendras-tu ? Mon fils, ma fille, je t'aime. » Et le père aussi, elle est comme cela. Ce n'est pas le père qui va te donner une correction quand tu arrives. C'est un Dieu bon, il t'attend. Il est là, il est prêt. Donc la repentance, c'est revenir en soi-même, prendre conscience de son péché, confesser son péché et faire demi-tour, changer. Et c'est avant tout une décision. C'est avant tout une décision, plus qu'un sentiment. Le fils, il dit « voici ce que je ferai. Voici ma décision. Je comprends cela maintenant. Voici ma décision. » Est-ce qu'un chrétien a besoin de se repentir ? Est-ce qu'un croyant a besoin de se repentir ? On voit un exemple dans la Bible que je n'ai pas le temps de traiter en entier ici, mais je vous donne les pistes et puis vous pourrez lire l'histoire. C'est 2 Samuel 11 et 12. Et puis vous trouvez encore des indices dans Psaume 32 et Psaume 51. C'est l'histoire de David qui pêche avec Bathsheba. Vous savez, il voit une femme, déjà premier péché, il la convoite. Deuxième péché, il l'amène chez lui. Ensuite, il la mate avec ses yeux déjà. Ensuite, il l'amène chez lui. Il la viole probablement. Ce n'est pas écrit exactement comme ça, mais c'est dit « il coucha avec elle ». Ce n'est pas dit qu'ils couchèrent ensemble mutuellement, dans un plein accord. Ensuite, qu'est-ce qu'il fait ? Il cherche à masquer, à cacher, à mentir, à tromper. Et puis ensuite, il ordonne le meurtre de son mari. Et ce faisant, il y a toute une bande de valeureux soldats et de valeureuses personnes qui meurent aussi en même temps. David, c'était un homme qui aimait Dieu, qui aimait son Dieu. Peut-être que tu aimes Dieu ici, mais il y a des choses pour lesquelles tu as besoin de te repentir. David n'avait pas conscience exactement de tout ce qu'il faisait à ce moment-là. Il était comme emporté, il était comme pris dans un engrenage. C'est même dit que cet acte a fait que les ennemis de Dieu blasphèment contre Dieu. Ça, c'est un des plus grands péchés, le blasphème, dans la Bible. Donc, vous voyez cette accumulation de péchés dans la vie de David. Mais quand Nathan, le prophète, vient le voir et lui dit « ça va pas ? » Eh bien, David, qu'est-ce qu'il fait ? Peut-être qu'il résiste un moment. Dans le psaume 32, il dit « tant que je me taisais, mes os se consumaient à l'intérieur de moi. » Donc, peut-être qu'il a résisté à un moment, je ne sais pas. Peut-être que tu es en train de résister là, à te repentir. Tu te tais. Je ne dirai rien, je ne confesserai pas. Mais il y a quelque chose qui consomme ta vie. Et ce n'est pas le feu de l'esprit. Mais après, David a compris, et si vous lisez les détails dans le psaume 32, dans le psaume 51, ça dit qu'il a confiance que c'est un Dieu juste, que c'est un Dieu bon, que c'est un Dieu aimant. Et c'est pour ça qu'il a confessé son péché et il a avoué sa faute. Et on voit David qui avoue, qui confesse. Et on voit Dieu qui valide, Dieu qui l'accueille. Et on voit David encore qui dit, mais voilà, Seigneur, ensuite il y a tout un engagement dans la fin du psaume 51. Il dit, je marcherai dans ta maison, je déclarerai ta justice. Et on voit qu'il y a ce changement qui s'opère dans son cœur. Et la suite de l'histoire nous le montre. Parce que Dieu a dit, cet homme, c'est un homme selon mon cœur. Cet homme, David, a été une référence pour tous les rois après lui. Il est une référence pour nous encore aujourd'hui, comme un homme selon le cœur de Dieu. Oh waouh, c'est bizarre ça. Dieu ne nous demande pas d'être parfait. Il nous demande d'être entier, entier pour lui. Ça arrive qu'on fasse des écarts, mais revient à l'éternel, revient vers lui. Vous savez mon verset favori, 1 Jean 1.8. Si tu dis que tu n'as pas péché, tu te trompes toi-même. Mais si tu confesses ton péché, il est fidèle et juste. Vous avez vu, ça sent la bonté ça. Il est fidèle et juste pour vous pardonner et aussi pour vous purifier, pour vous laver. David, il disait lave-moi Seigneur, lave-moi avec l'hysope. Vous savez l'hysope, c'est cette branche que les Hébreux utilisaient, trempait dans le sang de l'agneau et puis qu'ils mettaient sur les frontons à la Pâques. C'était le symbole de la protection par la mort de l'agneau, la protection de la mort. Et David dit Seigneur, je sais que tu es ce Dieu qui protège, j'enlève la mort de moi, je change maintenant, je choisis de revenir à toi. Et alors que je le fais, je sais que tu me laves, je sais que tu me purifies et je vais continuer à marcher avec toi et c'est ce qui s'est passé. Amen. Hallelujah. Hallelujah. Dans l'Apocalypse, vous savez, ça commence avec l'histoire des sept églises de l'Apocalypse. Vous avez déjà lu ça ? Apocalypse 2 et 3. Les sept églises. Cinq. Sept fois, Dieu parle aux églises. Cinq de ces églises, ça commence, ça dit quoi ? Dieu dit quoi ? Repentez-vous. Il parle à qui ? À des églises. Et Dieu dit, repentez-vous sur cinq sur sept. Les messages qu'il a à leur transmettre, c'est ça. Et je suis super content de faire ça devant vous ce matin parce que je ne sens pas un truc à vous reprocher là. Les orateurs qui étaient là hier, ils disaient, mais Vincent, cette église, elle est merveilleuse. On sent la présence de Dieu. On sent une soif pour Dieu dans cet endroit. Et je ne suis pas en train de nous taper dessus parce que j'ai remarqué des choses. Mais je compte sur le Saint-Esprit parce qu'il m'a dit, Vincent, je veux que tu prêches sur la repentance. Alors je le fais fidèlement, je n'ai pas l'impression d'être la meilleure personne pour ça. J'ai une grande marge de progression dans ma vie pour apprendre à me repentir. Mais depuis qu'il m'a dit ça, je prie la repentance et je dis, Seigneur, aide-moi, apprends-moi encore à me repentir. Et il y en a qui ont fait ces prières dans la Bible et qui ont appris. Et ça a débouché des bénédictions. Amen. Vous savez, je réalise une chose, on va bientôt aller au ciel. Et on est l'épouse. C'est un peu bizarre pour un homme de dire ça, pour moi en tout cas. Mais on est tous ensemble, pas que nous ici, Pécolat, toutes les églises de Genève ensemble, toutes les églises du monde ensemble, tous ceux qui croient à Jésus et aussi tous les juifs messianiques qui sont là, on est ensemble et on est cette épouse. Et ça dit que l'épouse, elle doit laver sa robe. Parce qu'une robe avec des taches, tout à l'heure, heureusement que vous n'avez pas vu, mais je suis allé servir ma gourde, elle a giclé là comme ça. Ça ne l'aurait pas fait devant vous, là, d'être giclé comme ça. Et quand on va rencontrer notre époux, on a besoin que notre robe, elle soit belle. Et ça dit qu'on peut la laver dans le sang de l'agneau. Et un moyen de la laver chaque jour, c'est de venir à Dieu avec un cœur repentant. Et ce n'est pas juste une démarche intellectuelle. Hallelujah ! Mais on a besoin de garder cette espérance du ciel. C'est ça que je voulais dire, c'est ce point-là. Parce que si on enlève le ciel de notre tête, si on croit qu'on vit que pour cette terre, on ne pense pas à ça. Mais si on sait qu'un jour, on va être pour toujours avec lui. Ça nous pousse à la sanctification, ça nous pousse à chercher à lui ressembler, pas vrai ? J'aimerais faire une petite parenthèse sur notre vie sexuelle. Martin Luther a dit ceci. « Je ne connais aucun homme puissant utilisé par Dieu dont Jésus-Christ ne soit pas le Seigneur de sa vie sexuelle. » Vous savez, quand tu donnes ta vie à Dieu, j'avais prêché ça une fois, il y a un tampon qui vient sur toi, comme le grand prêtre sacrificateur. Et ce tampon, c'est écrit « consacré à l'Éternel » ou « sainteté à l'Éternel ». Consacré à l'Éternel. Et Dieu, il tamponne ta vie quand tu te donnes à lui. Consacré, mis à part, saint pour l'Éternel. Et il tamponne aussi ta vie sexuelle. Et il tamponne tes organes sexuels. Et il tamponne tes yeux. Et il dit « consacré, consacré à l'Éternel ». J'avais vraiment juste à cœur de dire cela. Parce que je crois qu'il y a un lien direct entre l'augmentation de la pornographie, par exemple, dans l'Église, et la diminution de notre vie de prière et d'adoration. Moins tu pries, moins tu adores Dieu, au plus tu dérapes à droite et à gauche. Prends du temps avec ton Dieu, consacre-toi tout à nouveau à Lui, consacre ta vie tout à nouveau à Lui. Le problème, vous savez, c'est que souvent, on ne se repent pas de son péché vraiment, on ne change pas vraiment. Parce que finalement, on aime bien. On n'a pas ce dégoût. Peut-être oui, on a une sorte de sentiment où on ne se sent pas bien, on se sent coupable, mais ce n'est pas cela la repentance. Ça n'a rien à voir avec un sentiment où on n'est pas bien. La repentance, c'est d'abord une décision. Bien sûr, c'est une compréhension qu'on loupe. Et peut-être dans ta vie de croyant, je ne sais pas, là j'ai cité des choses un peu hard, d'accord ? Mais la critique par exemple, la paresse. Alors que Dieu t'attendrait peut-être pour que tu témoignes à ton voisin, mais tu ne le fais pas. Manquer la cible, c'est ça le péché. Qu'est-ce que Dieu a prévu pour toi ? Ce n'était pas exactement dans ce qu'il a prévu pour toi, c'est que tu as besoin de te repentir. Est-ce que les pasteurs ont besoin de se repentir ? Vous connaissez l'histoire du pasteur et du voleur dans la Bible ? Il y a un pasteur et un voleur, ils sont dans la prière. Et puis le pasteur, il est là, et de loin, il voit le voleur, il sait que c'est un voleur. Et il se dit, "Ouh là là, celui-là, Seigneur, tu vois, moi je vais à l'église, je donne ma dîme, je prêche, je parle en langue, ce n'est pas comme lui là-bas." Et puis le voleur, lui, il est dans son coin, il pleure, il arrive à peine à prononcer les mots. Puis il dit, "Seigneur, je sais que tu es un Dieu bon, mais je n'y arrive pas. Ma vie, tu vois, ça ne va pas." Et bien c'est dit que Dieu accueille lui, il n'accueille pas le pasteur. Vous connaissez cette histoire dans la Bible ? On a tous besoin de se repentir. Accueille simplement le Saint-Esprit, on aime l'accueillir pour qu'il nous distribue ses dons. Vous savez, hier, l'orateur, il disait, "Qui c'est qui veut le don de parole de connaissance ?" D'un coup, il y a toute la salle qui était debout. Après, il a dit, "Qui c'est qui veut maintenant le don de parole de sagesse ?" Tout le monde était debout. "Qui c'est qui veut la parole de prophétique ?" Tout le monde était debout, et moi aussi. On a besoin d'accueillir le Saint-Esprit et le travail qu'il veut faire au mieux de nous. Et il veut nous apprendre à nous repentir de la bonne manière. Prends cette décision aujourd'hui, dis Seigneur, je vais me repentir, je te demande pardon pour ma vie. Et tout ce que tu me montreras, je vais te l'apporter et je vais changer. Mais je ne vais pas changer par ma force, vous savez, on ne peut rien faire par notre force. Et j'ai commencé en disant, c'est seulement le Saint-Esprit qui conduit à la repentance. C'est seulement la force du Saint-Esprit. Mais tu peux lui dire, Saint-Esprit, Esprit de sainteté. Vous savez, Saint-Esprit, saint, ce n'est pas le prénom, et esprit, le nom de famille. Ça dit quelque chose sur la nature de Dieu. L'Esprit de Dieu, il est saint, c'est son attribut. Saint-Esprit, j'ai besoin de ta sainteté en moi. J'ai besoin d'arrêter de louper la cible de ton but pour ma vie. Aide-moi, s'il te plaît, à me repentir d'un cœur sincère. Aide-moi maintenant, je vais déclarer mon péché. Aide-moi à le haïr. Seigneur, si ce péché que je fais, il comble un besoin, viens guérir ce besoin. Je m'inscrirai l'année prochaine à liberté en Christ. Je ferai le nettoyage nécessaire. J'irai voir un conseiller X ou Y. Mais Seigneur, je veux que ce besoin, ça soit seulement toi qui le remplisse et pas cette chose-là. Aujourd'hui, Seigneur, je choisis, je m'engage à venir devant toi. Viens, Saint-Esprit, viens me montrer. Si tu fais cette prière, je pense qu'il va faire quelque chose. Vous savez, on aime adorer Dieu, mais il y a dans chaque exemple dans la Bible où la glorieuse présence de Dieu, la présence de Dieu fait que la personne est aplatie par terre, en train de se repentir. Laissez-moi vous lire Ésaïe 6. L'année de la mort du roi Osias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé. Les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins, des anges, se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes, deux dont il se couvrait la face, deux dont il se couvrait les pieds, deux dont il se servait pour voler. Et ils criaient l'un à l'autre en disant « Saint, Saint et l'Éternel des armées ! Toute la terre est remplie de sa gloire ! » Les portes furent ébranlées dans leur fondement par la voix qui retentissait et la maison se remplissait de fumée. Alors je dis « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! » Ah non, attends, j'ai sauté là. Alors je dis « Malheur à moi ! Je suis perdu car je suis un homme dont les lèvres sont impures. » Nos lèvres. J'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures. Et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. » Voyez Esaïe, face à cette vision de Dieu, dans la profondeur de la louange et de l'adoration, eh bien qu'est-ce qu'il fait ? Il tombe par terre et il commence à se repentir. C'est pareil pour Pierre par exemple. Quand Jésus fait ce miracle des poissons, Pierre tombe à genoux et dit « Retire-toi de moi, je suis impur. » C'est pareil pour chacun qui rencontre ce moment de gloire avec Dieu. Amen. Je voudrais faire un appel aujourd'hui. Le prédicateur d'Éric Prince dit ceci, il dit « Pourquoi irais-tu en enfer alors que tu n'es pas obligé d'y aller ? » Vous avez déjà entendu dire ça ? Pourquoi est-ce que tu serais obligé d'aller en enfer ? Repends-toi, confesse ton péché et change. Dieu est là, il est bon, il est plein d'amour, il est juste. Il va t'accueillir. Hallelujah. Si ce matin tu as compris que ta vie n'est pas en règle avec Dieu, peut-être pour la première fois ou peut-être pas, alors tu as besoin de te repentir. Et j'aimerais t'inviter à faire quelque chose aujourd'hui. La repentance, ce n'est pas quelque chose qu'on peut faire tout seul. Peut-être c'est la dernière fois que tu as l'occasion de le faire aujourd'hui. Tu ne sais pas quelle est la suite de ta vie. Et je voudrais t'inviter à faire un acte. Et si le Saint-Esprit parle à ton cœur maintenant, j'aimerais prier avec toi, mais j'aimerais que tu puisses te lever là où tu es. Lève-toi, tu es devant Dieu. Et c'est vers Lui que tu dois te repentir. David a dit "J'ai péché contre le ciel". "J'ai péché contre Dieu". On voit ça à chaque fois. C'est vers Lui qu'on est débiteur. Et j'aimerais t'inviter maintenant. Et personne ne te juge ici. Parce qu'en vérité, on pourrait tous se lever, je suis sûr. Mais si le Saint-Esprit te parle spécialement maintenant, lève-toi. Lève-toi et j'aimerais prier avec toi. Lève-toi seulement. Vous êtes tout seul avec votre Jésus. Et c'est Jésus qui est là. Et c'est Lui qui accueille ta prière. C'est Lui qui reçoit ta prière. Et c'est Lui qui juge la terre. Et c'est Lui qui pardonne les péchés. C'est Lui qui sanctifie nos vies. Qui les rend saintes. Tu peux faire cette prière pour ceux qui ne l'ont encore jamais fait. Qui n'ont jamais donné leur vie à Jésus. Qui ne sont jamais repentis pour la première fois. Et peut-être que tu es chrétien depuis longtemps. Tu viens dans une église depuis longtemps. Mais tu n'as jamais fait cette prière de confession et de repentance. Et je voudrais t'inviter à la faire maintenant. Tu peux la faire à voix basse. Après moi. Fais-la de tout ton cœur. Ne pense pas à moi. Ne pense pas aux gens. Mais pense à Jésus quand tu pries. Seigneur Jésus. Je crois que tu es le Fils de Dieu. Tu es mort à la croix pour mes péchés. Et tu es ressuscité. Tu es ressuscité pour pardonner les péchés. Et pour m'offrir la vie éternelle. Aujourd'hui, Seigneur Jésus. Je reconnais que j'ai péché. Je regrette mon péché. Je décide de me détourner de mon péché. Je me tourne vers toi, Jésus. Alléluia. C'est toi qui offres la bonté et le pardon. Par la foi, je te reçois maintenant. Je te reçois comme mon sauveur personnel. Viens dans ma vie. Donne-moi la vie éternelle. Fais de moi ton enfant. Inscris mon nom dans le livre de vie de l'agneau. Alléluia. Alléluia. Amen. Continue à remercier le Seigneur là où tu es. Dis-lui merci Seigneur. Merci parce que tu m'as lavé. Merci parce que tu me donnes la force de ton Saint-Esprit. Pour avancer et pour marcher avec toi. Alléluia. Levons-nous tous et remercions le Seigneur. Louons le Seigneur. Merci Jésus. Pour ta bonté, ton amour et ta fidélité. Nous t'adorons. Lave nos robes. Nous voici pour toi Seigneur. Remercie le Seigneur. Il a entendu ta prière. Il t'a accueilli. Alléluia. - - - *Merci de nous informer s'il y a des erreurs qui nuisent à la compréhension du texte.