
Plus de bonheur à donner qu'à recevoir【T】(Youcef Sadani)
Transcription du message* ⬇️⬇️⬇️ (Show More) Bonjour tout le monde. Vous allez bien ? Je suis heureux de prêcher ce matin, je suis heureux de vous partager la parole de Dieu. J'ai réalisé en préparant que ça fait à peu près 10 ans que je prêche, et je n'ai jamais prêché à Noël en 10 ans. C'est une première fois pour moi, j'espère que ça sera bien. Mais je sais qu'il y a plusieurs personnes qui sont là, c'est la première fois que vous êtes là, et j'aimerais me présenter. Je m'appelle Youssef, je suis pasteur avec Vincent qui est assis au premier rang ici. Je suis pasteur de la jeunesse. Si vous avez entre 15 et 21 ans, ou entre 21 et 30 ans, ou que vous avez des enfants, des neveux, des gens que vous connaissez qui sont dans cette tranche d'âge, c'est moi qui m'occupe de ces jeunes-là dans l'Église. En tout cas, si vous avez besoin de plus de renseignements, il y a tout un tas de choses qui sont faites. Avant de commencer, j'avais à cœur de vous partager, à vous qui êtes de passage, mais aussi à tous ceux qui sont dans l'Église, ce qu'on est en train de vivre au groupe de jeunes. Est-ce que ça vous intéresse ? Oui ? C'est très bien. Ça fait depuis septembre que je suis arrivé, on vit de belles choses. Il y a quelques-uns de mes responsables qui sont ici, là-devant, là-bas, derrière. Je ne suis pas tout seul, j'ai une équipe de responsables, et pour les 15-21, donc les One Way, et pour les 21-30 ans, les one-plus. Il y a aussi une équipe assez réduite, mais une équipe tout de même pour les One Love, donc pour les 12-15 ans. On vit vraiment de belles choses. Ces derniers temps, ces dernières semaines, il y a des jeunes qui se décident pour Dieu, il y a des décisions fortes qui sont prises pour Dieu, il y a des jeunes qui viennent, qui ne connaissent rien à Jésus du tout, et qui viennent, qui découvrent Jésus, et qui donnent leur vie à Jésus. Donc on vit vraiment de belles choses. Je voulais aussi vous dire qu'à One Way, pour les 15-21 ans, on lance à partir de janvier, et je vous le dis pour que vous puissiez prier aussi, à partir de janvier, on lance un programme de coaching, où certains jeunes qui le veulent vont être suivis par un grand frère, une grande sœur, et pendant six mois, ils vont être suivis, ils vont se voir régulièrement, ils vont aborder des thèmes ensemble, etc., pour que le jeune puisse décoller. Ce programme s'appelle "Tremplin", et pour que sa relation avec Dieu puisse décoller. C'est la première fois qu'on le lance, et il y a huit jeunes qui vont faire ce programme-là cette année. Donc voilà, priez pour ces jeunes. Si vous les connaissez personnellement, priez pour eux. Si vous ne les connaissez pas personnellement, priez pour eux tous, pour que ce soit vraiment un six mois décisif dans leur vie. Amen. Voilà ce qu'on vit. En tout cas, moi je suis très heureux d'être à la jeunesse, et je suis très heureux d'être avec vous aussi ce matin. Ce soir, c'est le réveillon de Noël. Et demain, c'est Noël. La prédication, c'est aussi un moyen pour moi, surtout il faut parler de la parole de Dieu, on va y arriver, mais c'est aussi un moyen pour moi de... voilà, j'arrive pas à tous vous voir, j'arrive pas à prendre des cafés avec tous, il y a que trois mois qui sont passés, mais voilà, il y a plein de gens que je n'ai pas encore vus, donc ça me permet aussi de vous partager un petit peu de ma vie. Alors, ça peut vous sembler bizarre, mais voilà, une petite anecdote personnelle par rapport à Noël, c'est que je n'ai jamais reçu de cadeau à Noël. Mes parents, que vous avez vus là, que vous avez tellement aimés, ils m'ont jamais offert de cadeau à Noël. Mais je leur en veux pas. Mes parents, je leur en voulais, mais je ne leur en veux plus. Mais voilà, il y a un chemin de pardon. Et mes parents, ils sont nés musulmans en Algérie, et ils ont rencontré Jésus en Algérie. En Algérie, on ne fête pas Noël. Donc eux, quand ils ont découvert Jésus, pour eux, Noël, c'est quoi ? C'est l'anniversaire de Jésus. Donc moi, quand j'étais gamin, je disais à mes parents, je me souviens, j'ai dit à ma mère, "Maman, pourquoi je n'ai pas de cadeau à Noël ?" Elle m'a dit, "Mais Youcef, c'est l'anniversaire de qui ? De Jésus, elle fait, "Mais pourquoi tu voudras un cadeau à l'anniversaire de quelqu'un d'autre ? Ça n'a aucun sens !" Voilà, alors, comme je suis né début janvier, on fêtait souvent mon anniversaire pendant la période des fêtes, et à la rentrée, moi, je mentais à mes camarades de classe, parce qu'ils me demandaient, "Qu'est-ce que tu as reçu à Noël ?" Et je disais ce que j'avais reçu à mon anniversaire, et après, je ne parlais surtout pas de mon anniversaire, parce que si j'ai reçu le même cadeau, ça ne marche pas. Mais je ne leur en veux pas du tout. Ils ont fait ce qui leur semblait juste, et je les bénis. Mais ce matin, on va parler quand même d'un cadeau. On ne va parler pas du cadeau que tu vas recevoir, mais d'un cadeau que tu as reçu il y a longtemps, il y a des milliers d'années. On va parler bien sûr de Jésus. Mais avant de ça, avant de parler de Jésus, j'aimerais faire un petit jeu avec vous. On va faire un blind test. Qui sait ce que c'est un blind test ? Ça ne va pas être très long. Ça va être un blind test de citations. Je vais vous donner deux citations, et il faut que quelqu'un trouve de qui il s'agit, soit un auteur, soit une œuvre. Première citation. Est-ce que vous êtes prêts ? Il n'y a rien à gagner. Première citation. Quand chacun demande ce qu'il peut gagner, un vrai roi se demande ce qu'il peut offrir. C'est beau, hein ? Est-ce que quelqu'un l'a ? Personne ? Les plus jeunes ? Non, tiens. Non, ce n'est pas moi. Quand chacun se demande ce qu'il peut gagner, un vrai roi se demande ce qu'il peut offrir. C'est le roi Lion. C'est une citation qu'il y a dans le film qui est sorti en 2019. J'ai trouvé ça très beau par rapport à Noël. Quand tout le monde se demande ce qu'il peut gagner, ce qu'il peut recevoir, un vrai roi se demande ce qu'il peut offrir. On a un vrai roi. On a Jésus qui s'est demandé "Qu'est-ce que je peux offrir ?" On a Dieu qui s'est demandé "Qu'est-ce que je peux offrir ?" On a un vrai roi. Deuxième citation. Vous pouvez vous rattraper sur la deuxième. "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." C'est Jésus qui l'a dit. Ce n'est pas Mike Tyson qui a dit ça. "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." Non, non, non. C'est Jésus qui a dit ça. Mais en réalité, ce n'est pas Jésus qui l'a dit. C'est Jésus qui l'a dit, mais ce n'est marqué dans aucun des évangiles. C'est Paul qui en parle dans Actes 20, verset 35. Paul va dire "Il a lui-même dit, il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." Il y a des années de ça où je réfléchissais sur ce verset-là. On peut appeler ça "Révélation" ou "J'ai compris quelque chose". C'est que "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", c'est vrai. D'abord, c'est Jésus qui l'a dit. On ne va pas dire que c'est faux. Mais c'est vrai. Mais il y a une condition quand même. C'est que tu éprouves du bonheur à donner quelque chose, à condition que la personne à qui tu l'offres, le reçoive avec joie et avec reconnaissance. Si la personne à qui tu offres un cadeau, alors que tu as de la joie à le donner, finalement le néglige, l'ignore, le méprise, à ce moment-là, la joie que tu avais, elle se transforme en déception, en tristesse. Donc il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir, à condition que la personne qui le reçoit, le reçoive avec joie. J'en parlais récemment à quelqu'un que quand j'avais 20 ans, je n'avais pas d'argent. Je ne sais pas si j'avais peu d'argent, je n'avais pas, je n'avais rien. Et l'anniversaire d'Esther arrivait, je devais lui offrir un cadeau pour son anniversaire. Je suis un peu moins cadeau dans la vie. Et Esther, c'est important, son anniversaire c'est un gâteau, un cadeau et des bougies. Il ne faut pas rater ça. Je le sais, je me disais, mais qu'est-ce que je vais pouvoir offrir sans argent ? J'ai eu une idée, voilà, c'est des conseils que je peux donner. Tout ne coûte pas de l'argent, mais tout coûte, tout cadeau coûte à un moment donné. J'ai trouvé une planche en bois comme ça et j'ai pyrogravé un planisphère. Il est chez nous, il est affiché depuis maintenant presque dix ans chez nous. Donc un planisphère, tous les pays avec toutes les îles, vraiment hyper détaillé. Et en anglais j'ai marqué dessus "Remplace ta peur de l'inconnu avec la curiosité". Donc un truc, voilà, un élément de déco sympa. J'ai éprouvé de la joie à lui offrir parce que ça lui a fait plaisir. Parce que ça ne m'a pas vraiment fait plaisir de le faire en fait. Au début, il y avait beaucoup d'enthousiasme, au début il y en avait. Et puis quand j'ai remarqué que ça prenait des heures et une nuit entière finalement, ce n'était plus trop de la joie, j'avais mal au poignet, etc. Ce qui m'a donné de la joie, c'était de m'imaginer qu'elle allait le recevoir avec joie. Et Dieu je pense qu'il est un peu pareil, il aime donner. Il aime donner et puis il donne énormément de choses Dieu. Si tu ne le connais pas ou si tu n'as pas l'impression que Dieu te donne beaucoup de choses, Dieu te donne énormément de choses. Il aime donner mais il éprouve de la joie quand nous le recevons avec reconnaissance, quand nous le recevons avec joie, quand nous acceptons ses cadeaux. La Bible nous décrit Dieu comme un Dieu d'amour. Et si tu lis la Bible ou si tu regardes un peu plus précisément dans ta vie, tu verras que Dieu exprime son amour en donnant, Dieu donne. Dieu donne et par exemple on va voir dans acte 17 verset 24 à 25, un petit peu de contexte. Paul qui est un homme de Dieu, un apôtre, il voyage partout et il parle de Dieu partout où il va. Et puis il commence des églises là où il est et là il est à Athènes. Et il parle à des athéniens qui connaissent beaucoup de choses spirituelles mais qui ne connaissent pas Dieu. Et voilà que Paul va leur décrire qui est Dieu. Et il va leur dire "Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, c'est le Seigneur du ciel et de la terre. Il n'habite pas dans des temples faits par des mains d'hommes, il n'est pas servi par des mains humaines comme s'il avait besoin de quoi que ce soit. Lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses." Donc si tu as l'impression des fois que Dieu t'a oublié, que Dieu ne te donne pas grand chose, c'est lui qui donne le souffle, la vie. Réfléchissons un petit peu à ça, méditons un petit peu sur ça, regarde. Ça c'est Dieu ça. Ça c'est encore Dieu. Si tu es encore en train de vivre les prochaines secondes, c'est Dieu qui maintient ta vie. C'est Dieu qui t'offre le souffle de vie. Si tu n'as rien d'autre, tu as ça. Tu vis encore. Et à chaque respiration, c'est Dieu qui te donne le souffle de vie. Et déjà ça c'est un cadeau. Voilà ce que la Bible dit et Dieu nous donne tout un tas d'autres choses. Dieu nous donne un corps en bonne santé. Moi à chaque fois que je fais du sport, je remercie Dieu pour le corps qu'il me donne. Je remercie Dieu pour le corps qu'il me donne. Je vous ai dit que Dieu éprouve de la joie lorsque nous recevons son cadeau avec joie, avec reconnaissance. Déjà, il y a peut-être une image de Dieu qu'il faut faire évoluer. Dieu est joyeux. Ça va rentrer. Dieu est joyeux. OK. Dieu est joyeux et ce n'est pas une joie intérieure, mais une joie qui le porte. Quelle joie de te revoir à la maison, mon fils, ma fille. Non, non, non. On voit des passages dans la Bible qui parlent de la joie de Dieu. Dans Sophonie 3, verset 17, il n'est pas question de nous directement, mais on peut voir une image de la joie de Dieu. On voit qu'il est écrit « L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il fera de toi sa plus grande joie. Il gardera le silence dans son amour, puis il se réjouira à grand cri à ton sujet. » Est-ce que tu imagines Dieu comme ça ? Est-ce que tu imagines Dieu crier de joie ? Déjà, nous, on a du mal à crier de joie. Quand il y a des chants qui disent « On crie de joie », etc., généralement, il y en a deux, trois qui sont là « Wouhou ! Oui ! » Et puis tous les autres sont là « Bon, vite, ce moment, il doit passer, etc. » Non, c'est vrai ! Mais pourtant, Dieu, lui, il se réjouit, et il se réjouit pour du vrai. Il crie de joie à notre sujet. Il crie de joie à notre sujet lorsque Dieu a créé, dans Genèse 1, il y a l'histoire de la création de la Terre, et à chaque étape de la création, il y a marqué que Dieu dit que c'est bon. Alors voilà, que c'est bon, c'est assez, je trouve, presque fade de dire « C'est bon ». Mais le mot qui est utilisé, en réalité, c'est bien plus que juste « bon ». C'est bon, mais c'est aussi plaisant. Ça a un rapport avec la joie, avec le fait d'être heureux. C'est-à-dire qu'à chaque fois que Dieu créait quelque chose, pour qui ? Pour nous, finalement. À chaque fois qu'il créait quelque chose, qu'il créait la Terre, qu'il créait les animaux, qu'il créait la végétation, les fruits, etc., il disait « Je suis tellement heureux parce que je vais leur offrir ça, en fait. » Et lorsque il va créer les êtres humains, souvent on dit que Dieu a créé les êtres humains, il a dit « C'est très bon ». Mais dans la Bible, ce n'est pas ce qui est écrit. Il y a marqué qu'il a créé les êtres humains, puis il n'a rien dit. Après, il leur a dit « Je vous donne tout. » Et il a dit « OK, ça, c'est très bon, maintenant. » Parce que Dieu éprouve de la joie à nous donner. Alors, je n'ai pas dit qu'il n'a pas éprouvé de la joie à nous créer, mais lorsqu'il nous a créés, il a éprouvé tellement de joie à tout créer autour. Pour nous, il nous l'a donné. Et il a trouvé ça très bon, il a éprouvé de la joie. Et des milliers d'années plus tard, Dieu a donné Jésus. Il faut que je la dise avant, sinon je ne peux pas méditer. Est-ce que tu penses vraiment que Dieu a éprouvé de la joie à donner Jésus ? Pour moi, c'est l'exemple culminant, bien sûr, de l'Évangile. C'est de comprendre que Dieu n'a pas éprouvé de la joie à donner Jésus. Et Jésus n'a pas éprouvé de la joie à se donner non plus. La joie, elle réside au moment, elle arrive au moment où les gens l'acceptent, le cadeau. Mais le cadeau, je n'ai pas envie de le comparer avec ma pyrogravure, parce que ça serait beaucoup trop loin, mais quelque part, il y avait de la souffrance dans son cadeau. De la part de Dieu, il y avait de la souffrance. De la part de Jésus, il y avait de la souffrance. On peut lire dans Matthieu 26 au verset 38, c'est Jésus qui a quelques heures de mourir, il dit "Mon âme est triste à en mourir". Ça ne ressemble pas à de la joie, ça. Mais dans Hébreux 12 au verset 2, il y a marqué à propos de Jésus, "En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, en méprisant la honte qui s'y attachait, et il s'est assis à la droite du trône de Dieu". Il y avait de la joie, mais c'était une joie qui était future, une joie qui lui était réservée. Il allait nous faire ce cadeau-là, et c'est au moment où nous le recevons qu'il y a de la joie. On le lit dans Luc 15 au verset 7, il y a marqué, et c'est Jésus qui va dire ça, il va dire "De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d'attitude". Il y a de la joie au ciel quand un pécheur se repent. Et encore une fois, ce n'est pas une joie tranquille. Moi j'imagine les anges qui dansent, j'imagine Dieu qui danse, Jésus qui danse, et Jésus qui dit "C'est pour ça que j'ai souffert, c'est pour ça que j'ai souffert". Il a accepté le cadeau, il a ouvert le cadeau, et il ne l'a pas méprisé. Ce n'était pas un vieux pull de Noël, c'était un vrai cadeau. Ce n'était pas une tasse que tu as déjà 15, arrêtez avec les messages subliminaux. Il a accepté le cadeau et je me réjouis parce que j'ai offert ce cadeau-là, j'ai souffert en offrant ce cadeau-là. Et là il l'accepte, 2000 ans après. Et à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui est loin de Dieu, qui accepte Jésus, qui dit "Jésus, moi je suis pécheur, moi j'ai besoin de quelqu'un pour me sauver et j'accepte ton cadeau à la croix", alors Jésus serait joué. Il y a de la joie au ciel et il devrait y avoir de la joie aussi dans l'église à ce moment-là. Dans Luc 10, et je termine avec ça, verset 20 à 21, Jésus va envoyer plusieurs de ses disciples pour annoncer la bonne nouvelle, mais aussi pour chasser les démons, pour guérir les malades. Et les disciples, voilà, ils ont vécu un truc incroyable, ils ont chassé des démons, ils ont guéri des malades, ils touchent des gens qui sont paralytiques, les paralytiques se lèvent, il y a des aveugles qui viennent, ils leur mettent les mains sur les yeux, les aveugles voient, il y a des démons qui sont chassés, ils reviennent tout bouillonnant, tout bouillonnant, et puis ils viennent voir Jésus et disent "Tu te rends compte ? Même les démons nous sont soumis !" Et au verset 20, Jésus va dire "Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel." En d'autres termes, réjouissez-vous d'avoir accepté mon cadeau. Et après il continue, il dit "À ce moment même", et j'aime tellement ce passage-là, il dit "Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit "Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui Père, je te suis reconnaissant car c'est ce que tu as voulu." Jésus a prouvé de la joie, la joie que tu as, quelque part, à préparer ton cadeau que tu vas offrir, en te disant "J'ai tellement de joie parce que ça va bénir cette personne. Cette personne qui va recevoir mon cadeau, elle va passer un bon moment, elle va se sentir aimée parce que je lui offre ça." Jésus a eu beaucoup de joie dans son cœur en se disant "Waouh, les gens que la société peut-être mettait de côté, qui étaient considérés comme les moins intelligents, les moins forts, les moins puissants, Dieu les connaît, Dieu les aime, et Dieu m'a envoyé pour qu'ils puissent être sauvés. Et ils vont accepter ce cadeau-là, ils vont être touchés, ils vont être sauvés pour l'éternité." Et il a éprouvé de la joie à ce moment-là. J'aimerais conclure. Revenons un petit peu à Noël. Il y a 2000 ans, le cadeau qui a été fait, c'est Jésus. Et puis Jésus, il est né bébé. Et c'est bien sûr l'histoire de Noël, il est né bébé, et c'est ce qu'on fête aujourd'hui, c'est ce qu'on fête demain, et c'est ce qu'on peut fêter quelque part tous les jours de l'année. Jésus est venu sur la terre à un moment donné. Mais Jésus n'est pas resté bébé. Le cadeau n'était pas un bébé. Ça devait commencer par un bébé. Mais le cadeau n'était pas un bébé. Le cadeau c'était la croix quelques 33 ans plus tard. Mais ça devait commencer par Jésus bébé, Jésus enfant, Jésus ado, Jésus qui rentre dans sa vie d'adulte et qui se dirige vers les œuvres que le Père avait prévues. Et ce cadeau a été fait. Finalement, je pense qu'il y a deux appels que j'ai envie de faire. Mais le premier appel que j'aimerais faire c'est à vous tous, à nous tous, je m'inclus pleinement dedans, à nous tous ici. Peut-être qu'il y a un moment où on doit revenir à cette reconnaissance envers Dieu, par rapport au cadeau qu'il nous a fait à travers Jésus, mais aussi par rapport à tout ce qu'il nous offre dans notre vie de tous les jours. Et c'est finalement souvent ceux qui ont le plus, qui se plaignent le plus aussi. Et moi mon désir pour moi, pour ma famille et pour ma famille du coup spirituelle, c'est qu'on ne soit pas une famille qui se plaint, qu'on ne soit pas une famille qui se focalise sur tout ce qu'on n'a pas, mais qu'on soit une famille qui se focalise sur ce qu'on a, une famille reconnaissante. Et qu'on ne soit pas toujours là à venir devant Dieu avec toutes sortes de demandes et de requêtes, mais qu'on sache venir devant Dieu avec la reconnaissance, toujours, toujours, toujours. Alors je t'invite à fermer tes yeux peut-être, à te recueillir pour passer un temps seul à seul avec le Seigneur. Et puis je ne vais pas te demander de lever la main, quoi que ce soit. Tu peux dans ton cœur revenir à Dieu et dire à Dieu que tu veux réapprendre à être reconnaissant, à être reconnaissante. Tu veux réapprendre peut-être à reconnaître qu'il te fait des cadeaux tout le temps. Reconnaître que peut-être des fois tu as été ingrat, ingrate, que des fois tu as murmuré, tu t'es plaint, alors que tu avais déjà tout. Et avant d'entamer ces fêtes de Noël, peut-être que tu les abordes en te disant "Oh, ça va encore être ceci, ça va encore être cela. Ça va être encore comme ça avec mon frère ou avec ma soeur ou avec un tel de ma famille. Ça va être encore terrible ceci, cela." Peut-être que tu peux laisser toutes ces plaintes de côté et tu peux commencer à remercier Dieu. Et peut-être qu'on peut commencer même à élever nos voix et dire merci à Dieu. Merci Seigneur, merci Seigneur pour la santé que tu me donnes. Merci Seigneur pour le souffle. Seigneur, chaque respiration est un cadeau et je veux le reconnaître devant toi. Merci Seigneur, merci Seigneur pour ce corps que tu me donnes en bonne santé. Merci pour ma femme, merci pour mes enfants Seigneur que tu m'accordes. Merci pour la vie, Seigneur merci pour ces fêtes qui sont devant nous, ces temps où on va pouvoir se réjouir, on va pouvoir bien manger, on va pouvoir passer de super moments dans ta présence. Merci, merci Jésus. Merci Seigneur pour mes parents Seigneur, merci pour mon église, merci pour mon pasteur Seigneur, merci pour ta grâce, merci pour qui tu es, merci pour Jésus. Seigneur, nous te remercions pour Jésus. Merci parce que tu, Jésus tu t'es donné, tu es venu sur cette terre. Tu es venu il y a 2000 ans sur cette terre et tu t'es donné. Tu t'es donné en étant vivant, tu t'es donné en mourant. Et encore aujourd'hui tu te donnes pour nous, tu pries pour nous, tu intercèdes pour nous, tu nous protèges au delà même de ce que nous pouvons voir avec nos yeux. Merci Jésus. Je te prie Seigneur pour cette paroisse de la rive droite. Je te prie pour nous Seigneur. Vraiment je te prie que nous soyons une église reconnaissante. Je te prie que nous soyons une église Seigneur qui sache toujours te remercier et t'exprimer notre gratitude pour tout ce que tu nous offres. Sois béni Jésus. - - - *Merci de nous informer s'il y a des erreurs qui nuisent à la compréhension du texte dans cette transcription automatique.